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le protocole musiqual une approche innovante par leeg pour une meilleure comprehension des profils cerebraux des proches aidants auteurs kpetou r 1 doidy f 1 clochon p 1 resse m 1 martinaud o 1 pierre m 1 hinault t 1 groussard m 1 etablissement 1 nimh caen france presentateur kpetou rebecca |
Le protocole MUSIQUAL+ : une approche innovante par l’EEG pour une meilleure compréhension des profils cérébraux des proches aidants
Thème: 01. Aide aux aidants
Auteurs : KPETOU R. (1), DOIDY F. (1), CLOCHON P. (1), RESSE M. (1), MARTINAUD O. (1), PIERRE M. (1), HINAULT T. (1), GROUSSARD M. (1)
Présentateur : KPETOU Rebecca
Etablissement : (1) NIMH, Caen, FRANCE
But :
Les proches aidants (PA) de personnes présentant un trouble cognitif d’origine neurodégénérative (TCN) jouent un rôle essentiel dans le maintien à domicile, mais cette responsabilité peut les exposer à un stress chronique et potentiellement à un risque accru de développer eux-mêmes des troubles cognitifs (1). Si la littérature commence à documenter l’impact de la situation d’aide sur la cognition des PA (1)(2)(3), les marqueurs cérébraux sous-jacents restent encore largement inexplorés. Deux hypothèses modélisant l’impact de la situation d’aide sur la cognition s’affrontent : celle du Stress Process Model (SPM) qui postule que les aspects négatifs de la situation d’aide du PA augmentent son risque de déclin cognitif (1)(2), et celle du Healthy Caregiver Hypothesis (HCH) qui postule au contraire que les PA affichent de meilleures performances cognitives et une moindre vulnérabilité (3).
En combinant l’électroencéphalographie (EEG) et des évaluations neuropsychologiques, le protocole MUSIQUAL+ (MUSic listening Impact on QUality of life, brain and burnout of ALzheimer’ patients informal caregivers) propose d’établir des profils cérébraux fonctionnels chez les PA actuellement performants cognitivement. L’objectif est ainsi de déterminer si certains profils cérébraux pourraient constituer des marqueurs de vulnérabilité précoces au développement d’une pathologie cognitive ultérieure comme la maladie d’Alzheimer.
Méthode :
Cette étude longitudinale réalisée sur quatre mois combine de l’EEG et des tests neuropsychologiques. En nous basant sur les postulats de la littérature, trois profils de connectivité fonctionnelle seront explorés à partir de l’EEG : 1. une hyperconnectivité cérébrale dans les régions fronto-pariétales pouvant refléter un mécanisme de surcharge adaptative, 2. une hypoconnectivité susceptible d’indiquer des signes de vulnérabilité cognitive, 3. un profil dit « fonctionnellement stable », correspondant à une organisation cérébrale sans altération marquée de la connectivité fonctionnelle. Ces profils seront établis à partir de comparaisons intra-individuelles chez les PA, en s’appuyant sur des seuils de variabilité fonctionnelle décrits dans la littérature sur le vieillissement sain. Les liens entre la connectivité cérébrale fonctionnelle et les performances cognitives seront étudiés en tenant compte du stress perçu des PA.
Résultats :
Nous formulons l’hypothèse que certains profils cérébraux pourraient constituer des marqueurs précoces de vulnérabilité cognitive chez les PA, indépendamment du stress et ce malgré de bonnes performances cognitives. En fonction des associations significatives obtenues entre les données de l’EEG et des tests neuropsychologiques, il nous sera possible de nous prononcer soit en faveur de l’hypothèse du SPM ou de l’hypothèse HCH.
Discussion :
Ce travail vise à apporter des éclaircissements sur le fonctionnement cérébral des PA, domaine encore inexploré dans la littérature. Si l’hypothèse du SPM est observée, l’identification des PA à risque de déclin cognitif à l’aide de l’EEG pourrait permettre de faciliter la mise en place d’interventions préventives visant la réduction de ce risque au sein de cette population. En cas de résultats en faveur de l’hypothèse du HCH, il serait intéressant d’identifier si ce profil se maintient à plus long terme chez les PA.
Références
(1) Lee et al., 2004
(2) Vitaliano et al., 2004, 2005
(3) Bertrand et al., 2012; García-Castro et al., 2022
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validation de la version courte du zarit burden iventory a 7 items pour une population de personnes agees en perte dautonomie auteurs angot l 1 nkodo j 1 fougere b 1 gana w 1 bailly n 1 etablissement 1 universite de tours tours france presentateur angot lena |
Validation de la version courte du Zarit Burden Iventory à 7 items pour une population de personnes âgées en perte d’autonomie
Thème: 01. Aide aux aidants
Auteurs : ANGOT L. (1), NKODO J. (1), FOUGERE B. (1), GANA W. (1), BAILLY N. (1)
Présentateur : ANGOT Lena
Etablissement : (1) Université de tours, Tours, FRANCE
But :
Contexte : La Zarit Burden Inventory (ZBI) est l'outil le plus couramment utilisé pour évaluer le fardeau des aidants, et elle a été traduite en plusieurs langues. Initialement développée pour les aidants de patients atteints de troubles cognitifs, la ZBI a été étendue à divers contextes cliniques, y compris auprès des personnes âgées en perte d’autonomie. Cependant, la version originale de 22 items peut être longue à administrer, ce qui limite son utilisation régulière en pratique clinique. Une version abrégée en français, composée de 7 items (ZBI-7-Fr), a été développée pour pallier cette limitation, mais elle n'a pas encore fait l'objet d'une validation rigoureuse.
Méthode :
Objectif : Dans le cadre d'une étude prospective et transversale menée en unités de gériatrie au centre hospitalier universitaire (CHU) de Tours, les qualités psychométriques de la ZBI-7-Fr ont été évaluées auprès des aidants de patients âgés en perte d'autonomie. La sensibilité des items, la validité structurelle, convergente et concourante, et la fidélité interne de l'échelle ont été examinées.
Résultats :
Résultats : Les données de 92 participants ont été analysées. La sensibilité des items a été évaluée à l'aide des analyses de kurtosis, de skewness, et de l'écart-type, montrant une distribution normale des items. L'évaluation de la validité structurelle a confirmée la structure unidimensionnelle de la ZBI-7-Fr à travers l’analyse confirmatoire factorielle (CFA). La cohérence interne était bonne (α de Cronbach = 0,83), comparable à celle d'autres versions courtes validées. La validité convergente a été démontrée par une corrélation significative entre la ZBI-7-Fr et la ZBI-22 (r = 0,85), tandis que la validité concourante a été démontrée par une corrélation significative avec les mesures de dépression (r = 0,6). En revanche, aucun lien significatif n'a été trouvé entre l'épuisement de l'aidant et l'anxiété.
Discussion :
Conclusion : La ZBI-7-Fr s'est révélée être un instrument valide et fiable pour mesurer le fardeau des aidants de patients gériatriques en perte d'autonomie. Elle offre une solution pratique et moins exigeante en termes de temps pour l'évaluation clinique, tout en conservant de bonnes valeurs psychométriques.
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un centre de ressources pour les aidants accompagnant une personne vivant avec la maladie dalzheimer ou une maladie apparentee auteurs tabuenca c 1 berard a 1 montagne v 1 etablissement 1 fondation mederic alzheimer paris france presentateur tabuenca christine |
Un centre de ressources pour les aidants accompagnant une personne vivant avec la maladie d’Alzheimer ou une maladie apparentée.
Thème: 01. Aide aux aidants
Auteurs : TABUENCA C. (1), BERARD A. (1), MONTAGNE V. (1)
Présentateur : TABUENCA Christine
Etablissement : (1) FONDATION MEDERIC ALZHEIMER, Paris, FRANCE
But :
Il n’existe pas de chemin tracé lorsqu’il est question de la maladie d’Alzheimer. Son diagnostic et son évolution sont propres à chaque personne malade. L’entourage, le mode de vie, le lieu d’habitation, le moment du diagnostic…sont autant de paramètres à prendre en compte dans le parcours de la personne malade.
L’une des spécificités de la maladie d’Alzheimer est le rôle essentiel des aidants dans la prise en soin de la personne malade. Nous avons fait le constat que les aidants sont souvent perdus face à la quantité d’informations présentes sur Internet, qui ne sont pas toujours fiables ou actualisées.
Nous souhaitons donc créer un centre de ressources de référence sur la maladie d’Alzheimer et les maladies apparentées destiné à :
- Informer, conseiller, écouter, orienter les aidants
- Créer une « boite à outils dédiée à la maladie d’Alzheimer » dans laquelle l’aidant peut piocher ce dont il a besoin, au moment où il en a besoin.
- Apporter une réponse personnalisée aux aidants en les accompagnant dans leurs démarches grâce à une ligne d’écoute.
Méthode :
Après des focus groupes composés d’aidants, de professionnels de santé et de membres d’association de patients, il a été acté que le centre ressources aidants serait composé :
- D’un portail d’information en ligne, accessible sur ordinateur et décliné sous format application.
- D’un annuaire recensant les professionnels spécialisés dans la prise en soin des personnes Alzheimer
- D’une ligne téléphonique et d’une adresse mail dédiée tenue par un assistant social formé aux spécificités de la maladie d’Alzheimer.
Un accueil physique est également envisagé dans un second temps
Résultats :
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Discussion :
L’objectif est de proposer un outil de référence pour les aidants et non une source supplémentaire d’information. Il sera donc géré avec différents partenaires.
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bientraitance en action le jeu des 7 erreurs auteurs bellettre t 1 lhopital m 4 lounes i 2 pol e 3 van gaalen s 2 saillon a 5 etablissement 1 almage alzheimer centers l isle d abeau france 2 ehpad les parenteles de la rue blanche paris france 3 ehpad les parenteles de reims reims france 4 ehpad les parenteles de la ville du bois la ville du bois france 5 ehpad la villa baucis fontainebleau france presentateur bellettre thibaut |
Bientraitance en action : le jeu des 7 erreurs
Thème: 03. Formation et maladie d’Alzheimer
Auteurs : BELLETTRE T. (1), LHOPITAL M. (4), LOUNES I. (2), POL E. (3), VAN GAALEN S. (2), SAILLON A. (5)
Présentateur : BELLETTRE Thibaut
Etablissement : (1) Almage Alzheimer Centers, L'isle D'abeau, FRANCE; (2) EHPAD Les Parentèles de la Rue Blanche , Paris , FRANCE; (3) EHPAD Les Parentèles de Reims, Reims , FRANCE; (4) EHPAD Les Parentèles de la Ville du Bois, La Ville Du Bois , FRANCE; (5) EHPAD La Villa Baucis , Fontainebleau , FRANCE
But :
Le but de l’étude était de comparer deux méthodes de formation : une méthode classique (diaporama et exposé) et une méthode ludique basée sur la participation active des apprenants.
Notre hypothèse était la suivante : une participation active de mise en situation des apprenants aux séances de formation favorise l’appropriation et le maintien dans le temps des pratiques à mettre en œuvre.
L’enjeu central de ces formations est de renforcer les compétences professionnelles en matière de bientraitance afin d’améliorer la qualité de la prise en charge au quotidien des personnes présentant une maladie neuro-dégénérative.
Méthode :
Population : Professionnels salariés en EHPAD spécialisé Alzheimer (étude réalisée dans 4 établissements du groupe)
Matériel : Formation pédagogique basée sur la mise en situation (Jeu des 7 erreurs) co-construite par les Psychologues à partir d’observations de terrain, en identifiant des situations récurrentes d’écarts ou de comportements inadaptés dans la prise en charge quotidienne.
Procédure :
1/ Déploiement de la formation Jeu des 7 erreurs (30 minutes).
2/ Administration à la fin de la session, d’un questionnaire de satisfaction, comparant l’atelier à la formation théorique traditionnelle.
3/ Administration, à 2 mois de la formation, d’un questionnaire mesurant l’évolution des connaissances et l’appropriation des concepts clés
Résultats :
Analyse en cours.
Discussion :
Analyse en cours.
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une approche alzheimer friendly a l hopital auteurs tabuenca c 1 berard a 1 gannac m 1 etablissement 1 fondation mederic alzheimer paris france presentateur tabuenca christine |
Une approche "Alzheimer Friendly" à l'hôpital
Thème: 04. Innovation dans les structures de soins
Auteurs : TABUENCA C. (1), BERARD A. (1), GANNAC M. (1)
Présentateur : TABUENCA Christine
Etablissement : (1) FONDATION MEDERIC ALZHEIMER, Paris, FRANCE
But :
Le vieillissement de la population exerce une pression sur les hôpitaux, qui accueillent de plus en plus de personnes âgées, notamment les plus fragiles, présentant des troubles cognitifs. L'hospitalisation peut aggraver la perte d'autonomie et majorer les troubles chez les personnes vivant avec la maladie d'Alzheimer ou une maladie apparentée. Les services hospitaliers (hors filière gériatrique) sont souvent peu formés aux spécificités de la prise en soins de ces patients, notamment faute de temps, de ressources et de formation.
L'approche "Alzheimer Friendly" vise à améliorer l'accueil, les soins et la prise en soins des personnes vivant avec la maladie d'Alzheimer et de leurs aidants au sein de l’hôpital.
Méthode :
La Fondation Médéric Alzheimer soutient et promeut des initiatives visant à rendre les hôpitaux "Alzheimer Friendly", notamment à travers un appel à projets annuel doté d'une enveloppe de 300 000 €.
Plusieurs leviers permettent de rendre les hôpitaux plus adaptés :
Une meilleure identification des personnes concernées,
Une reconnaissance accrue du rôle des aidants,
La sensibilisation des professionnels de santé,
L'adaptation des espaces,
Une approche globale avec une meilleure organisation intra ou inter-services.
Résultats :
Un lien optimisé entre les EHPAD, le domicile et l'hôpital peut également favoriser un parcours de soins plus serein et de meilleure qualité pour les personnes vivant avec la maladie d'Alzheimer et leurs familles.
De nombreux projets ont été primés ces dernières années, notamment :
L'amélioration des soins dans un service de chirurgie grâce à un assistant de soins en gérontologie faisant le lien entre le patient, l'aidant et l'équipe soignante,
La création d'un parcours de soins gériatriques dans un service d'urgence par la réorganisation de l'espace et la formation de l’ensemble du personnel ;
L'implication des aidants et le développement d'une banque de protocoles de soins "Alzheimer Friendly",
La mise en place d'une équipe mobile de santé bucco-dentaire se rendant dans les établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD),
La prise en compte des problèmes de transport et du manque de structures adaptées pour ces personnes vulnérables.
Discussion :
En conclusion, l'approche « Alzheimer Friendly » représente une opportunité majeure pour humaniser et adapter les parcours de soins aux besoins spécifiques des personnes présentant des troubles cognitifs.
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la halte relais un dispositif de prise en charge territorial encore meconnu destine aux personnes atteintes dune maladie neuro evolutive auteurs rocha de oliveira a 1 etablissement 1 france alzheimer paris france presentateur rocha de oliveira ana carla |
La Halte Relais® : un dispositif de prise en charge territorial encore méconnu destiné aux personnes atteintes d’une maladie neuro-évolutive
Thème: 05. Intervention non médicamenteuse et Alzheimer
Auteurs : ROCHA DE OLIVEIRA A. (1)
Présentateur : ROCHA DE OLIVEIRA Ana Carla
Etablissement : (1) France Alzheimer, Paris, FRANCE
But :
La Halte Relais® est une action créée par France Alzheimer dans les années 1994. Marque déposée, depuis sa création, elle s’adresse aux familles souhaitant une prise en charge, un accompagnement et un suivi de personnes atteintes d’une maladie neuro-évolutive. Il s’agit d’une prise en charge basée sur l’écoute, un accompagnement et du soutien, enrichis d'une approche basée sur les interventions non médicamenteuses. Celles-ci correspondent entre autres à la mobilisation cognitive, à la médiation animale, aux activités de relaxation, à l’activité physique adaptée et à la musicothérapie. Cette approche est complétée par des activités de convivialité et de loisirs pour la personne malade accueillie, tandis que l’aidant dispose de la possibilité d’avoir un temps de répit d’environ 3h, lequel correspond au temps de la prise en charge de son aidé dans le dispositif.
L’objectif de cette proposition est double : faire connaitre ce dispositif territorialisé et montrer sa pertinence dans la prise en charge, dans l’accompagnement et dans le suivi des familles en bénéficiant. Dans les deux cas, il s’agit de porter un regard approfondi sur une action déployée sur plusieurs territoires français proposant de l’aide aux familles touchées par une maladie neuro-évolutive et sous une approche d'interventon non médicamenteuse.
Méthode :
Cette proposition est issue d’une évaluation qualitative de ce dispositif menée de janvier à juin 2025, à partir d’une étude ethnographique de terrain réalisée auprès de 22 associations départementales du réseau associatif France Alzheimer. Un total de 118 personnes a été rencontré parmi lesquelles des professionnels du médico-social, du paramédical, des bénévoles et les familles bénéficiant de la Halte Relais®. En moyenne, un total de cinq personnes par association locale a été interrogée sur le fonctionnement, l’organisation, l’intervention des professionnels et des bénévoles, ainsi que les bénéfices perçus et vécus de cette action.
Résultats :
Il en résulte que plusieurs bénéfices ont été observés par les professionnels et bénévoles, mais aussi perçus et vécus par les familles. Celles-ci estiment avoir sorti de l’isolement, mais également elles ont retrouvé un espace social dans lequel elles partagent des activités fort variées et réalisent des échanges entre pairs sur leur vécu et leurs épreuves face à la maladie. La personne malade estime se réintroduire dans un espace social et participer à des activités stimulantes et enrichissantes leur étant bénéfique et leur procurant un sentiment d’intégration sociale et de bien-être.
Discussion :
Pourtant, malgré ces bénéfices observés et constatés, la Halte Relais® reste encore assez méconnue des familles touchées par une maladie neuro-évolutive. Il serait donc intéressant de faire connaître ce dispositif aux professionnels de santé, pour que ces derniers découvrent sa pertinence, mais aussi pour qu’ils puissent, s’ils le souhaitent, orienter les familles vers cette action qui se révèle très bénéfique à l’égard de personnes concernées par une maladie neuro-évolutive.
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la balneotherapie en unites d hebergement renforce uhr auteurs herbin l 1 gabay j 1 caplan c 1 ahmane a 1 schwald n 1 etablissement 1 hopital emile roux limeil brevannes france presentateur herbin laurie |
La balnéothérapie en Unités d'Hébergement Renforcé (UHR)
Thème: 05. Intervention non médicamenteuse et Alzheimer
Auteurs : HERBIN L. (1), GABAY J. (1), CAPLAN C. (1), AHMANE A. (1), SCHWALD N. (1)
Présentateur : HERBIN Laurie
Etablissement : (1) Hôpital Emile ROUX, Limeil-Brévannes, FRANCE
But :
Les deux UHR (Unités d’Hébergement Renforcé) de l’hôpital Emile Roux accueillent chacune 14 personnes souffrant de pathologies neurodégénératives, responsables de troubles cognitifs et comportementaux sévères (productifs ou régressifs), ne leur permettant pas d’être accueillies en unités classiques de soins de longue durée ou en EHPAD. Au sein de ces unités, l’accent est particulièrement mis sur l’approche holistique, incluant les interventions non médicamenteuses, préconisées en première intention par la HAS, aux côtés des traitements classiques. En plus des multiples activités personnalisées, des approches thérapeutiques spécifiques, de l’espace Snoezelen et de l’aromathérapie, nos UHR proposent une médiation thérapeutique utilisant l’eau avec l’espace de balnéothérapie. Ainsi, l’objectif principal est de favoriser un mieux-être psychocorporel, d’apaiser, de rassurer, d’exprimer l’émotionnel et donc de contribuer à abaisser les troubles du comportement.
Méthode :
Une séance de balnéothérapie débute bien en amont par des échanges, verbaux ou non verbaux. Après accord médical, et après avoir recueilli auprès du patient ou de ses proches la relation que la personne entretient avec l’eau, un accompagnement de présentation de l’espace balnéothérapie permet d’explorer le lieu, la baignoire, et d’accueillir les différents ressentis. Une fois l’acceptation du soin validée, vient le temps du déshabillage, de la mise du maillot de bain, du peignoir et du petit trajet jusqu’à la balnéothérapie. Le patient choisit la température de l’eau et l’immersion qui lui convient par immersion progressive. En fonction des souhaits ou des réactions du patient, le bain peut être accompagné de musique, d’échanges, de projections lumineuses, de toucher relaxant, de bulles, ou de silence. La séance dans l’eau dure environ 30 minutes, puis vient le temps de la sortie de l’eau, du séchage, de l’habillage et du retour au sein du lieu de vie. La baignoire est ensuite désinfectée selon le protocole requis.
Résultats :
L’évaluation des séances de balnéothérapie s’effectue par un recueil des ressentis et comportements du patient avant, pendant et après la séance, jusqu’à la qualité du sommeil la nuit suivant la séance. L’utilisation de la balnéothérapie a montré un réel bénéfice : un bien-être, un apaisement, une diminution de l’anxiété, une estime de soi stimulée et une envie de recommencer. Les patients qui étaient agités avant la séance ont pu être apaisés et l’administration supplémentaire de psychotropes a pu être évitée.
Discussion :
Les résultats observés sur 12 patients sont très encourageants et méritent d’être confirmés. Nous sommes aux débuts de l’utilisation de cette médiation thérapeutique en UHR et il est nécessaire d’étendre l’étude à un plus grand nombre de patients, afin d’obtenir des données significatives.
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enquete i n m gym douce auteurs tabuenca c 1 carletti g 1 berard a 1 etablissement 1 fondation mederic alzheimer paris france presentateur tabuenca christine |
Enquête I.N.M. : gym. douce
Thème: 06. Interventions multi-domaines (exercices physiques...)
Auteurs : TABUENCA C. (1), CARLETTI G. (1), BERARD A. (1)
Présentateur : TABUENCA Christine
Etablissement : (1) FONDATION MEDERIC ALZHEIMER, Paris, FRANCE
But :
En 2025, la Fondation Médéric Alzheimer lance une nouvelle étude interventionnelle évaluant une intervention non médicamenteuse (INM) en EHPAD, destinée aux couples aidant/aidé. Ce projet, intitulé Gym-Douce #2, tire les leçons d'une étude précédente (2019-2024) limitée par la pandémie et des contraintes organisationnelles.
Méthode :
Son objectif principal est de renforcer la relation aidant-aidé en milieu institutionnel, améliorer leur satisfaction vis-à-vis de la vie en EHPAD et réduire la culpabilité liée à la mise en établissement. Des objectifs secondaires incluent la réduction de l’usage des médicament psychotropes, l’amélioration des troubles du sommeil, de l'estime de soi et de la mobilité. L’étude évaluera également son ratio couts-bénéfices et livrera un guide pratique et des recommandations pour essaimer cette INM stratégique car orientée au couple vivant avec la maladie d’Alzheimer.
Résultats :
Le programme, conçu avec des professionnels et des participants par itération, prévoit 2 séances hebdomadaires de Gym Douce inspirée du Tai-chi sur 8 semaines pour des groupes de 3 à 5 couples. Dans le groupe contrôle les résidents participeront à une séance de Gym-Douce en solitaire. L’étude, incluant à minima 40 à 60 participants, réalisera quatre évaluations (M0, M3, une à M6 optionnelle, et une M9) en intégrant une échelle validée pertinente à la mesure de la qualité relationnelle.
Discussion :
Le projet, mené sur 10 mois (mars-décembre 2025) par une équipe pluridisciplinaire, prévoit de produire les premières données pour septembre 2025 en mobilisant un budget de 150 000€ et un réseau d’une centaine d’EHPAD. Les indicateurs complémentaires mesurés concerneront la qualité de vie, la consommation de médicaments, et les coûts, afin de modéliser et reproduire l’intervention.
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comment distinguer parmi les residents grabataires et dements gir 1 ceux qui relevent dune prise en charge palliative exclusive au long cours auteurs reingewirtz s 1 piccolli m 1 chalencon f 1 bassi c 1 guyot p 1 lemaire t 1 aboudegga n 1 djona toukam l 1 khichane f 1 chiba bennani s 1 cherfaoui s 1 ammar l 1 krichane k 1 rigaud a 1 etablissement 1 universite de paris paris france presentateur reingewirtz serge |
Comment distinguer parmi les résidents grabataires et déments (GIR 1) ceux qui relèvent d’une prise en charge palliative exclusive au long cours ?
Thème: 08. La fin de vie du patient Alzheimer
Auteurs : REINGEWIRTZ S. (1), PICCOLLI M. (1), CHALENÇON F. (1), BASSI C. (1), GUYOT P. (1), LEMAIRE T. (1), ABOUDEGGA N. (1), DJONA TOUKAM L. (1), KHICHANE F. (1), CHIBA BENNANI S. (1), CHERFAOUI S. (1), AMMAR L. (1), KRICHANE K. (1), RIGAUD A. (1)
Présentateur : REINGEWIRTZ Serge
Etablissement : (1) Université de Paris, Paris, FRANCE
But :
En 2019, la prévalence des résidents d’Ehpad grabataires et déments classés en GIR1 était de 15%. Et 1/3 d’entre eux relevaient d’une prise en charge palliative. Les résultats des coupes pathos réalisées entre 2015 et 2023 montrent que le nombre des résidents identifiés en soins palliatifs est largement sous-estimé. Cela signifie que les soins qu’ils reçoivent risquent de ne pas être adaptés à leurs besoins.
Cette étude a pour objectif de rechercher des critères simples et significatifs permettant de faciliter le repérage des résidents en soins palliatifs.
Méthode :
Nous avons réalisé une étude descriptive multicentrique
102 résidents ont été inclus. Tous étaient GIR 1 et avaient un Glasgow inférieur ou égal à 14.
Tous ont été évalués à l'aide de 2 questionnaires validés : Pallia10 géronto et Pict auxquels nous avons ajouté l’évaluation du renoncement issu du modèle FRAG.Une vingtaine de critères ont été ajouté afin d'élargir le spectre de recherche.
Résultats :
Résultats : 81 résidents avaient une indication de soins palliatifs (projet palliatif exclusif versus 21 résidents sans indication de soins palliatifs (projet palliatif prédominant)
Quatre critères présentaient une différence significative entre les 2 populations
Discussion :
Lorsque ces critères sont retrouvés, ils permettent de poser l’indication de projet palliatif exclusif.
L’application d’un modèle de régression logistique binaire sur ces 4 critères permet de suggérer l’existence d’un syndrome du crépuscule de la vie
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parcours ambulatoires innovants passcog auteurs defontaines b 1 hamon j 2 bonnet n 1 schoentgen b 1 tournayre j 1 blanchard a 1 pasquet c 1 etablissement 1 www asso alois fr paris france 2 adna bretagne brest france presentateur defontaines benedicte |
Parcours ambulatoires innovants PASSCOG
Thème: 09. Le parcours de soin du patient Alzheimer
Auteurs : DEFONTAINES B. (1), HAMON J. (2), BONNET N. (1), SCHOENTGEN B. (1), TOURNAYRE J. (1), BLANCHARD A. (1), PASQUET C. (1)
Présentateur : DEFONTAINES Benedicte
Etablissement : (1) www.asso-alois.fr, Paris, FRANCE; (2) ADNA Bretagne, Brest, FRANCE
But :
Les parcours PASSCOG - Parcours Ambulatoires pour Seniors avec Troubles COGnitifs -, sont expérimentés depuis 2021 par plus de 1000 patients d’Ile-de-France et du Finistère, dans le cadre du dispositif Article 51.
Ils devraient être généralisés à l’ensemble du territoire à partir de 2027.
L’expérimentation est conduite par l’association Aloïs, en partenariat avec l’ADNA Bretagne.
PASSCOG vise à diagnostiquer plus de patients atteints de maladie neurocognitive à un stade léger, de manière plus précoce. Ces parcours, coordonnés en ville, sont complémentaires de l’offre hospitalière, qui ne peut accueillir au mieux que 50% des malades, avec de fortes disparités régionales.
L’étude, menée, à partir des données recueillies de juillet 2021 à mai 2025, permet de tirer de premières conclusions de cette expérimentation.
Méthode :
PASSCOG permet aux patients de plus de 50 ans présentant une plainte cognitive un accès précoce à un parcours diagnostique ambulatoire. Lorsque le diagnostic de maladie neurocognitive à un stade léger est confirmé, un parcours de prise en charge est proposé, intégrant également les aidants.
Ces parcours PASSCOG sont coordonnés et informatisés, et mobilisent :
- les médecins généralistes : sensibilisés et formés à la cognition, ils deviennent acteurs de la prise en charge de ces pathologies, et peuvent bénéficier d’une téléexpertise cognitive assurée par un neurologue expert ;
- les spécialistes libéraux, principalement neurologues ;
- les neuropsychologues libéraux, dont PASSCOG finance les soins en ville : bilans neuropsychologiques, et séances d’accompagnement et de réhabilitation cognitive pour les patients, et de psychoéducation pour les aidants ;
- des coordinateurs dédiés qui s'assurent notamment du bon déroulement des parcours.
Les systèmes d’information mis en place permettent de tracer précisément les parcours et leurs résultats
Résultats :
Au total, 1061 patients ont été inclus dans le parcours diagnostique sur trois ans. 24% d’entre eux ont été inclus par des médecins généralistes, les autres par des neurologues.
Les patients inclus sont relativement jeunes, avec un âge moyen de 73 ans et 68 % d’entre eux présentent une maladie neurocognitive, la maladie d'Alzheimer étant la plus représentée (36% des patients inclus).
Les patients atteints d’une maladie d’Alzheimer :
- sont diagnostiqués rapidement : délai moyen de 5 mois entre la première consultation et la pose du diagnostic ;
- sont diagnostiqués à un stade précoce : score au MMSE supérieur à 22 dans 79% des cas.
Tous les patients ayant entamé un parcours de prise en charge bénéficient d’un suivi médical, et 69 % ont débuté un suivi neuropsychologique.
Discussion :
Les parcours ambulatoires PASSCOG s’avèrent particulièrement pertinents face à l’augmentation des maladies neurocognitives.
Cette expérimentation confirme la possibilité pour les médecins spécialistes et généralistes de conduire ces parcours en ville, en complémentarité avec les parcours hospitaliers existants.
Elle confirme également la possibilité d’un diagnostic précoce de la Maladie d’Alzheimer au stade léger, condition nécessaire :
- pour mettre en œuvre les nouveaux traitements qui arrivent sur le marché,
- pour mettre en place un suivi multidisciplinaire permettant de modifier le cours évolutif de ces maladies,
- et pour améliorer l’accompagnement des aidants.
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quelle place pour lorthophonie dans le parcours de soin dune personne vivant avec des troubles cognitifs a domicile auteurs tabuenca c 1 berard a 1 rizzolo l 1 etablissement 1 fondation mederic alzheimer paris france presentateur tabuenca christine |
Quelle place pour l’orthophonie dans le parcours de soin d’une personne vivant avec des troubles cognitifs à domicile ?
Thème: 09. Le parcours de soin du patient Alzheimer
Auteurs : TABUENCA C. (1), BERARD A. (1), RIZZOLO L. (1)
Présentateur : TABUENCA Christine
Etablissement : (1) FONDATION MEDERIC ALZHEIMER, Paris, FRANCE
But :
Contrairement aux idées reçues, le rôle des orthophonistes ne se limite pas à la prise en charge des enfants. Ils jouent également un rôle clé dans l'accompagnement des personnes vivant avec la maladie d'Alzheimer. Leur intervention inclut l'amélioration de la communication, la prévention des troubles de la déglutition, et la stimulation des sensorialités. Ces actions sont essentielles pour améliorer la qualité de vie des patients.
Méthode :
Cette enquête a pour objectif d’avoir la vision la plus actuelle de l’accompagnement proposé par les orthophonistes et de comprendre l’évolution du métier sur leurs modalités d’intervention ainsi que les difficultés rencontrées et les ressources mobilisées.
Résultats :
95% des consultations mémoire prescrivent des séances d’orthophonistes, un chiffre en augmentation depuis 10 ans.
88% des orthophonistes exercent en libéral et sont donc amené à intervenir au domicile des personnes fragiles ne pouvant se déplacer. Ainsi, 55 % ont déclaré réaliser des séances d’orthophonie au domicile des personnes vivant avec la maladie d’Alzheimer. Ces interventions à domicile sont essentielles et jouent un rôle crucial pour maintenir les capacités le plus longtemps possible. : cerner l’étendue des troubles cognitifs et langagiers, d’élaborer des stratégies thérapeutiques adaptées et personnalisées.
94% des orthophonistes réalisant les séances à domicile ont déclaré intervenir auprès de l’entourage familial de la personne. Ces échanges avec la famille leur permettent également de mieux cerner les besoins spécifiques, d’éduquer les proches sur les stratégies de communication et de gestion des symptômes et de leur fournir un soutien émotionnel.
Deux points préoccupants :
58% des orthophonistes signalent dans la plupart des cas que la prise en soin intervient souvent trop tardivement.
Le manque de communication avec les autres professionnels de soin impliqués dans le parcours de soin
Discussion :
À l’heure où les Français souhaitent rester le plus longtemps à domicile, il devient urgent de développer des outils de coordination et d’encourager les professionnels paramédicaux à se rendre au domicile des personnes fragilisées. La priorité reste cependant le manque d’orthophoniste.
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points de vue de patients et d aidants de malades precoces sur la representation societale de leur maladie auteurs berthier m 1 diebolt c 1 berthier e 2 etablissement 1 ch esquirol limoges france 2 ensta institut polytechnique de paris palaiseau france presentateur berthier marie france |
Points de vue de patients et d'aidants de malades précoces sur la représentation sociétale de leur maladie
Thème: 10. Le patient Alzheimer jeune
Auteurs : BERTHIER M. (1), DIEBOLT C. (1), BERTHIER E. (2)
Présentateur : BERTHIER Marie-France
Etablissement : (1) CH Esquirol, Limoges, FRANCE; (2) ENSTA-Institut Polytechnique de Paris, Palaiseau, FRANCE
But :
On dénombre en France environ 30000 patients de moins de 65 ans présentant des troubles neurocognitifs évolutifs à début précoce; cela reste rare au regard des personnes âgées.
Les pathologies restent toutefois identiques mais dans une proportion différente par rapport aux aînés. De plus, le profil clinique est atypique dans cette population avec une errance diagnostique plus importante.
Les troubles neurocognitifs ont, dans cette population, un impact sur la vie sociale, sur la cellule familiale au sens large ainsi que sur la vie professionnelle.
Méthode :
Cette étude vise à explorer ces impacts à travers des entretiens semi-directifs filmés de patients et d'aidants (soit environ 10 heures de recueil de témoignages).
Un protocole de 6 questions est retenu afin de poser de façon identique les mêmes questions aux patients et aux aidants. Le but est de pouvoir comparer les réponses des patients et des aidants.
Les premières questions abordent le vieillissement et sa représentation. Les questions suivantes portent sur l'impact socio-professionnel de la maladie et la place du patient dans la société.
Résultats :
Dans un premier temps, nous présenterons l'hôpital de jour Naomi Feil du Centre Hospitalier Esquirol à Limoges au sein duquel nous prenons en charge des patients de moins de 65 ans avec ses missions et son parcours de soins spécifiques.
Puis nous analyserons les réponses des 4 patients et des 4 aidants de façon qualitative et quantitative à l'aide de méthodes de transcriptions et d'analyses automatisées pour former des nuages de mots pour chaque question, mettant en avant les mots les plus employés. Une interprétation des résultats est proposée.
Discussion :
Enfin, nous diffuserons un extrait vidéo de 15 minutes des réponses aux différentes questions, ouvrant ainsi une discussion avec le public présent.
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association mana maison d accompagnement novateur alzheimer auteurs ajouc a 1 bizig m 1 bartho a 1 etablissement 1 ehpad oustau di daillan maillane france presentateur ajouc aurelie |
Association mana maison d'accompagnement novateur alzheimer
Thème: 10. Le patient Alzheimer jeune
Auteurs : AJOUC A. (1), BIZIG M. (1), BARTHO A. (1)
Présentateur : AJOUC Aurelie
Etablissement : (1) EHPAD OUSTAU DI DAILLAN, Maillane, FRANCE
But :
L’association MANA (Maison d’Accompagnement Novateur Alzheimer), fondée par trois soignants, a pour objectif de construire deux maisons d’accueil pour 24 personnes de moins de 60 ans atteintes de la maladie d’Alzheimer ou d’une pathologie apparentée. Ce public jeune, en situation de handicap, n’a actuellement aucune structure adaptée sur le territoire. Le projet vise à offrir un lieu de vie apaisant, ancré dans le cœur du village de Cabannes, dans les Bouches-du-Rhône, grâce à un terrain mis à disposition par la mairie. L’ambition est de proposer une alternative humaine et respectueuse à l’EHPAD, inadapté à ces jeunes malades.
Méthode :
Le projet s’inspire de l'exemple des Maisons de Crolles (modèle d'accueil entré dans le droit commun en Isère), et s’appuie sur deux approches reconnues : la formation Humanitude et la philosophie Carpe Diem développée par Nicole Poirier au Canada. Ces approches prônent la dignité, le respect du rythme des personnes et le maintien du lien social. Le dispositif prévoit deux maisons accueillant chacune 12 habitants. L’architecture, les couleurs, les espaces de vie sont pensés pour réduire les troubles du comportement et favoriser un sentiment de sécurité. La vie s’organise autour de la cuisine, lieu central, et des activités du quotidien, permettant aux habitants de conserver une vie sociale active et un rôle dans la maison. Les entrées et sorties sont possibles librement, dans une logique de confiance : l’objectif n’est pas d’empêcher de sortir, mais de créer un lieu où l’on a envie de rester.
Résultats :
Depuis la communication du projet, de nombreuses familles ont contacté spontanément l’association. Ces familles sont souvent en grande détresse, confrontées à l’absence totale de solutions adaptées pour leur proche jeune atteint de la maladie d’Alzheimer. Actuellement, la seule solution est une admission en EHPAD avec une dérogation d’âge, ce qui est vécu comme une rupture difficile. Le projet MANA répond à un besoin non couvert et fortement exprimé. L’écho reçu de la part des aidants témoigne de l’urgence de la situation et du besoin criant de solutions adaptées à ces profils.
Discussion :
Le projet MANA met en lumière une carence du système de soins actuel : l’absence de structures dédiées aux jeunes personnes atteintes de maladies neurodégénératives. Ces malades, bien que jeunes, présentent une perte d’autonomie assimilée à un handicap, mais ne trouvent pas de lieu de vie adapté à leur âge, leurs capacités et leur besoin d’accompagnement spécifique. Notre approche novatrice, respectueuse de la personne, vise à redonner une place digne à ces malades, tout en soulageant leurs proches. L’inscription dans un tissu villageois dynamique favorise l’inclusion, les interactions sociales, et contribue à rompre l’isolement. Le projet est aujourd’hui finalisé et en attente de validation des autorités de tutelle. La mobilisation des acteurs locaux, des familles et de la société civile témoigne de la pertinence de cette initiative, et de la nécessité de repenser l’accueil des jeunes malades d’Alzheimer en France.
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donanemab dans la maladie d alzheimer a un stade symptomatique precoce efficacite et securite de l extension a long terme de l etude trailblazer alz 2 auteurs sims j 2 zimmer j 2 cynthia e 2 emel serap m 2 wang h 2 wessels a 2 tronchin g 2 shoichiro s 2 raket l 2 andersen s 2 sapin c 2 paget m 2 gueorguieva i 2 ardayfio p 2 khanna r 2 brooks d 2 mintun m 2 lapalus p 1 etablissement 1 lilly france neuilly sur seine etats unis 2 eli lilly indianapolis etats unis presentateur lapalus pauline |
Donanemab dans la maladie d'Alzheimer à un stade symptomatique précoce : efficacité et sécurité de l'extension à long terme de l'étude TRAILBLAZER-ALZ 2
Thème: 12. Les avancées thérapeutiques dans la maladie d'Alzheimer
Auteurs : SIMS J. (2), ZIMMER J. (2), CYNTHIA E. (2), EMEL SERAP M. (2), WANG H. (2), WESSELS A. (2), TRONCHIN G. (2), SHOICHIRO S. (2), RAKET L. (2), ANDERSEN S. (2), SAPIN C. (2), PAGET M. (2), GUEORGUIEVA I. (2), ARDAYFIO P. (2), KHANNA R. (2), BROOKS D. (2), MINTUN M. (2), LAPALUS P. (1)
Présentateur : LAPALUS Pauline
Etablissement : (1) Lilly France, Neuilly-Sur-Seine, ETATS-UNIS; (2) Eli Lilly, Indianapolis, ETATS-UNIS
But :
Evaluer l’efficacité clinique et la sécurité du donanemab chez les participants ayant débuté précocement le traitement et ceux ayant débuté le traitement de façon différée, au cours de l’essai contrôlé par placebo TRAILBLAZER-ALZ 2 et de son extension à long terme.
Méthode :
TRAILBLAZER-ALZ 2 (NCT04437511) est une étude de phase 3 multicentrique, randomisée, en double aveugle, contrôlée par placebo, conçue pour évaluer l'efficacité et la sécurité du donanemab chez des participants atteints d’une maladie d'Alzheimer symptomatique à un stade précoce. Le donanemab a significativement ralenti la progression clinique pendant la période de traitement contrôlée par placebo. Les participants ayant terminé cette période étaient éligibles pour participer à la période d'extension à long terme, en double aveugle d'une durée supplémentaire de 78 semaines. Les participants initialement randomisés pour recevoir du donanemab pendant la période contrôlée par placebo ont été assignés au bras placebo si les critères de fin de traitement basés sur la charge amyloïde avaient été atteints pendant la période de traitement. Les participants initialement randomisés pour recevoir un placebo pendant la période contrôlée par placebo ont débuté le traitement par donanemab lors de l'extension à long terme. Des participants comparables provenant de la base de données de l'Alzheimer’s Disease Neuroimaging Initiative (ADNI) ont servi de groupes contrôle externes. Toutes les analyses sont exploratoires et non contrôlées pour la multiplicité.
Résultats :
Les résultats devraient inclure des analyses d'efficacité, des analyses de biomarqueurs et un aperçu des données de sécurité. Ces données seront présentées au moment de la conférence AAIC en juillet 2025.
Discussion :
Les conclusions sont en attente de la finalisation de l'analyse finale.
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trontinemab mise a jour de l etude brainshuttle ad et design de la phase iii pivotale auteurs kulic l 1 klein g 1 smith j 2 shi b 1 lane c 2 wojtowicz j 1 hofmann c 1 ahlers s 3 salloway s 4 rabinovici g 5 mummery c 6 el adaoui l 7 svoboda h 1 etablissement 1 f hoffmann la roche ltd basel suisse 2 roche products ltd welwyn royaume uni 3 excelya germany gmbh mannheim allemagne 4 butler hospital and warren alpert medical school brown university providence etats unis 5 weill institute for neurosciences and department of radiology and biomedical imaging university of california san francisco san francisco etats unis 6 queen square institute of neurology university college london london royaume uni 7 roche sas boulogne billancourt france presentateur el adaoui laila |
Trontinemab : Mise à jour de l'étude Brainshuttle™ AD et design de la phase III pivotale
Thème: 12. Les avancées thérapeutiques dans la maladie d'Alzheimer
Auteurs : KULIC L. (1), KLEIN G. (1), SMITH J. (2), SHI B. (1), LANE C. (2), WOJTOWICZ J. (1), HOFMANN C. (1), AHLERS S. (3), SALLOWAY S. (4), RABINOVICI G. (5), MUMMERY C. (6), EL ADAOUI L. (7), SVOBODA H. (1)
Présentateur : EL ADAOUI Laila
Etablissement : (1) F. Hoffmann-La Roche Ltd, Basel, SUISSE; (2) Roche Products Ltd, Welwyn, ROYAUME-UNI; (3) Excelya Germany GmbH,, Mannheim, ALLEMAGNE; (4) Butler Hospital and Warren Alpert Medical School, Brown University, Providence, ETATS-UNIS; (5) Weill Institute for Neurosciences, and Department of Radiology and Biomedical Imaging, University of California San Francisco, San Francisco, ETATS-UNIS; (6) Queen Square Institute of Neurology, University College London, London, ROYAUME-UNI; (7) Roche SAS, Boulogne-Billancourt, FRANCE
But :
Le Trontinemab est un nouvel anticorps monoclonal bispécifique ciblant l'amyloïde et doté de la technologie Brainshuttle™, spécifiquement conçu pour un transport efficace à travers la barrière hémato-encéphalique via le récepteur de la transferrine 1. Il est actuellement en cours d'évaluation dans l'étude de phase Ib/IIa sur la maladie d'Alzheimer (MA) (NCT04639050) chez des participants atteints de troubles cognitifs légers dus à la MA ou de MA légère à modérée.
Méthode :
L'étude Brainshuttle™ MA est une étude randomisée, en double aveugle, contrôlée versus placebo, à doses ascendantes multiples, conçue pour étudier la sécurité, la tolérabilité, la pharmacocinétique et la pharmacodynamique du trontinemab après perfusion intraveineuse (IV). La partie 1 (escalade de dose) a inclus au moins 10 participants répartis dans quatre cohortes de dose initiales : 0,2 (cohorte 1), 0,6 (cohorte 2), 1,8 (cohorte 3) et 3,6 mg/kg (cohorte 4). La partie 2 (extension de dose) a inclus 60 participants supplémentaires dans les cohortes 3 et 4. Les participants des parties 1 et 2 ont été randomisés selon un rapport de 4:1 au sein de chaque cohorte pour recevoir le trontinemab ou un placebo par voie IV toutes les quatre semaines, pour un total de sept doses. Les résultats des biomarqueurs, y compris la tomographie par émission de positrons (TEP) de l'amyloïde, le liquide céphalorachidien (LCR) et les biomarqueurs plasmatiques, seront présentés.
Résultats :
Une analyse intermédiaire a révélé une réduction des plaques amyloïdes dépendante de la dose et des effets en aval sur les biomarqueurs à toutes les doses actives. Dans la partie 1 + partie 2, les participants recevant 3,6 mg/kg qui ont eu l'occasion de terminer la période de traitement en double aveugle ont montré une déplétion amyloïde moyenne rapide : -61 CL (n=6) au scan du jour 50, -89 CL (n=19) au scan du jour 78, -101 CL (n=4) au scan du jour 106, -99 CL (n=26) au scan du jour 196. Ces participants présentaient une variation médiane en pourcentage de la tau totale, de la ptau 181 et de la neurogranine dans le LCR de -22%, -29% et -21% respectivement. Des anomalies d'imagerie liées à l'amyloïde - œdème/épanchement (ARIA E) ont été observées chez moins de 5% des participants (données en aveugle). Les résultats actualisés de la dernière version des données incluront les données TEP à 28 semaines, ainsi que les résultats des biomarqueurs du LCR et du plasma de la partie 2.
Discussion :
Les résultats préliminaires de l'étude Brainshuttle™ MA en cours suggèrent qu'une réduction rapide et profonde de l'amyloïde peut être obtenue chez la plupart des participants aux doses de 1,8 et 3,6 mg/kg en ≤28 semaines, avec une faible incidence d'ARIA. Combinés à une tolérance favorable et aux résultats des biomarqueurs intermédiaires à ce jour, ces résultats soutiennent la justification de l'initiation des études pivots de phase III. TRONTIER 1 et 2 sont deux études de phase III mondiales, randomisées, en double aveugle, contrôlées par placebo, à groupes parallèles, de conception identique, visant à étudier l'efficacité, la sécurité, la tolérabilité, la pharmacocinétique (PK) et la pharmacodynamique du trontinemab après perfusion intraveineuse chez des participants atteints de MA symptomatique précoce confirmée par biomarqueurs. Ces études permettront d'évaluer si le traitement par trontinemab ralentit la progression de la maladie chez les personnes atteintes de MA symptomatique précoce.
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vestales un dispositif nfc sans batterie pour permettre a un intervenant de contacter un proche en cas derrance chez une personne atteinte dalzheimer auteurs verite j 1 etablissement 1 vestales saint hilaire de brethmas france presentateur verite johan |
Vestales : un dispositif NFC sans batterie pour permettre à un intervenant de contacter un proche en cas d’errance chez une personne atteinte d’Alzheimer
Thème: 15. Les nouvelles technologies (NTIC)
Auteurs : VÉRITÉ J. (1)
Présentateur : VÉRITÉ Johan
Etablissement : (1) VESTALES, Saint-Hilaire-De-Brethmas, FRANCE
But :
VESTALES est une solution conçue pour répondre à une situation fréquente : lorsqu’une personne atteinte de la maladie d’Alzheimer est en errance ou en confusion, les personnes qui la croisent ne savent pas toujours comment réagir. Le dispositif permet à tout intervenant (passant, soignant, agent…) de contacter un proche simplement en approchant un smartphone du bracelet ou du porte-clé. Cela vise à réduire l’angoisse des proches, faciliter les interventions et éviter les situations de crise.
Méthode :
VESTALES intègre une puce NFC passive (sans batterie, sans abonnement) dans un bracelet ou un porte-clé. Quand un smartphone est approché, un appel vers un numéro préenregistré est automatiquement lancé. L’enregistrement se fait via une application gratuite par les familles ou les structures, et aucune manipulation n’est nécessaire de la part du porteur.
Les dispositifs sont fabriqués localement en impression 3D avec des matériaux écoresponsables. Les bracelets sont étanches et conçus pour un usage quotidien. Les porte-clés sont robustes et pratiques. Des packs adaptés (associations, collectivités, familles) incluent notice, mallette de transport, et sensibilisation des intervenants. Une interface logicielle optionnelle est proposée aux structures.
Résultats :
VESTALES est déjà utilisé par des associations, clubs sportifs accueillant des enfants, collectivités et familles confrontées à la maladie d’Alzheimer. Les retours sont très positifs : simplicité d’usage, adoption rapide, sentiment de soulagement chez les aidants. Le dispositif a aussi été bien accueilli lors de salons dédiés à la santé, au handicap ou à l’innovation. Plusieurs collectivités ont manifesté leur intérêt pour un déploiement plus large.
Discussion :
Contrairement aux solutions complexes ou connectées, VESTALES offre une réponse immédiate, simple et humaine. Il peut être utilisé par n’importe qui, sans installation ni formation. Le dispositif s’intègre facilement au quotidien, soutient l’autonomie et réduit l’inquiétude des familles. Sa fabrication locale et son faible coût renforcent son accessibilité. Il répond à un vrai besoin de terrain et ouvre la voie à des partenariats dans les secteurs médico-sociaux et territoriaux.
 Badge Vestales
 Bracelet Vestales
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alteration de la memoire semantique chez les patients atteints de la maladie d alzheimer a un stade precoce des preuves encephalographiques auteurs wang x 1 isel f 2 heidelmayr k 1 etablissement 1 modyco umr 7114 nanterre france 2 lpp umr 7081 paris france presentateur wang xibin |
Altération de la mémoire sémantique chez les patients atteints de la maladie d'Alzheimer à un stade précoce : des preuves encéphalographiques
Thème: 17. Les troubles du comportement
Auteurs : WANG X. (1), ISEL F. (2), HEIDELMAYR K. (1)
Présentateur : WANG Xibin
Etablissement : (1) MoDyCo - UMR 7114, Nanterre, FRANCE; (2) LPP - UMR 7081, Paris, FRANCE
But :
Le manuel actuel de la maladie d’Alzheimer (MA), DSM-V, caractéristique la maladie par un déficit progressif et dominant en mémoire épisodique. Et la mémoire sémantique est considérée comme intacte durant le stade précoce (MMSE > 24) de la MA. Cependant, les cliniciens observent chez ces patients le manque du mot, indiquant un déficit implicite en mémoire sémantique. Avec le paradigme d’amorçage (Meyer & Schvaneveldt, 1971), une mesure précise en mémoire sémantique, nous tendons à dévoiler le nature de ce manque du mot. Par une méta-analyse, nous avons constaté que les études antécédentes n’avaient pas réussi à démontrer le déficit en mémoire sémantique chez les patients manifestant un manque du mot, faute d’un consensus sur les critères opérationnels de la relation sémantique et de la relation associative. Ainsi, nous avons développer un nouveau cadre de recherche unifiant ces critères. Le but de notre étude est de confirmer la dégradation de la relation associative en mémoire sémantique au cours du vieillissement normal, et cette dégradation est aggravée par la MA à un stade précoce.
Méthode :
La présente étude a utilisé une cadre de recherche basé sur la co-occurrence pour identifier trois différentes relations sémantiques. Et les stimuli contiennent les éléments suivants :
- 40 paires de la relation perceptive (e.g. lait - dent)
- 30 paires de la relation associative (e.g. thon - riz)
- 30 paires de la relation sémantique (e.g. bière - orge)
- 30 paires de la relation associative + sémantique
- 130 paires de fillers et 260 paires de pseudomots
Une tâche de décision lexicale est réalisée avec 15 participants jeunes et 10 participants âgés. Les données encéphalographiques ont également été enregistrées pour étudier l’effet de N400 (un component négatif émerge après 400 ms du début de la présentation de cible), qui reflète le traitement sémantique (Isel, 2017; Kutas & Federmeier, 2011). Le SOA (Stimulus Onset Asynchrony), le temps entre le début de la présentation de l’amorce et celle de la cible, est aussi manipulé. Le SOA long est considéré comme favorisant le traitement des relations sémantiques et le SOA court le traitement des relations associatives (Thompson-Schill et al., 1998). Ainsi, au début de chaque expérience, lorsque les stimuli sont randomisés pour la présentation, ils sont également divisés en deux groups pour un SOA long (300ms) et un SOA court (150ms).
La présentation des stimuli est réalisée par le Psychtoolbox de MATLAB, et les données électroencéphalogrphiques sont enregistrées par un système BIOSEMI. En outre, l’analyse des données est exécutée par EEGLab et LIMO.
Résultats :
Les résultats montrent, en comparant avec les performances des participants jeunes, les participants âgés manifestent :
- Une amplitude plus large de façon significative pour le component N400 (Fig. A) comme un effet du groupe (jeune vs. âgé)
- Une amplitude plus large pour le component N250 (Fig. B), reflétant le traitement de la relation associative.
Discussion :
Les résultats ont montré une réduction des activités cérébrales par rapport au traitement sémantique au cours du vieillissement normal, et cette augementation globale (N400) est liée au déclin de la relation associative (N250). Cette tendance à la dégradation en mémoire sémantique chez les patients atteints e la maladie d'Alzheimer au stade précoce reste à confirmer par les résultats de la prochaine étape de notre étude.
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la tango une therapie innovante en ucc auteurs letourneur c 1 nabti d 1 hatton c 1 boussadia w 1 benard i 1 schwald n 1 etablissement 1 hopital emile roux limeil brevannes france presentateur letourneur coraline |
La tango, une thérapie innovante en UCC
Thème: 18. Les UCC
Auteurs : LETOURNEUR C. (1), NABTI D. (1), HATTON C. (1), BOUSSADIA W. (1), BENARD I. (1), SCHWALD N. (1)
Présentateur : LETOURNEUR Coraline
Etablissement : (1) HOPITAL EMILE ROUX, Limeil Brevannes, FRANCE
But :
Les Unités Cognitivo-Comportementales (UCC) prennent en charge des patients présentant des troubles du comportement liés à une Maladie d’Alzheimer ou Apparentée (MAMA).
Ces troubles peuvent être productifs : agitation, agressivité, déambulation, idées délirantes, ou se manifester par une dépression, une anxiété et des troubles du sommeil.
En l’absence de traitement spécifique et afin de limiter la prise de psychotropes, la HAS préconise une approche non médicamenteuse en première intention pour tempérer ces troubles.
Parmi les différentes approches non médicamenteuses déjà proposées, notre UCC de 16 patients a mis en place depuis environ un an la « Tango thérapie », expression corporelle qui consiste à se déplacer en marchant sur une musique entrainante. L’objectif global est d’améliorer le bien-être, l’équilibre, la posture, la coordination motrice, l’image de soi et la relation à l’autre. Elle s’inscrit dans une approche globale de la personne (moteur, cognitif et psycho-affectif).
Méthode :
Cette prise en soin non médicamenteuse, est encadrée par des soignants formés à la « Tango thérapie » à l’Institut Marey à Dijon. Un atelier d’une heure est proposé à un groupe ouvert de 6 à 8 patients, une fois par semaine, dans un espace adapté. La séance débute par un échauffement de 5 à 10 mn, avant la mémorisation de certains pas et la pratique technique. Puis sont recueillis les ressentis des patients lors d’un temps de parole libre. La séance se termine par une évaluation de la participation des patients basée sur différents critères (échelle d’évaluation interne), tels que l’humeur, le comportement, le relationnel, l’estime de soi, l’aspect cognitif, l’aspect moteur, le rythme, l’expression verbale et non verbale.
Les critères d’exclusion sont principalement les troubles cognitifs très évolués, la déambulation excessive et l’opposition aux soins.
Résultats :
154 patients ayant participé aux ateliers de « Tango thérapie » entre Janvier 2024 et Janvier 2025 ont été évalués. Les résultats montrent une réduction des douleurs, une amélioration de l’humeur, de la coordination motrice, du contrôle corporel, de la mémoire procédurale, de la sociabilisation et un apaisement des troubles psycho-comportementaux dans leur globalité.
Discussion :
L’importance de l’échantillon évalué démontre que le recours à cette approche est un réel outil de rééducation et de prévention des chutes, chez les patients chuteurs en général et parkinsoniens en particulier. L’impact est également significatif sur la sphère psycho-affective et par conséquent sur les troubles psycho-comportementaux.
Afin de démontrer l’intérêt thérapeutique, une validation par des échelles pourrait être mise en place (NPI, GDS, Zarit).
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programme dinterventions multi domaines de prevention primaire de la maladie dalzheimer prevalz experimentation exploratoire a montpellier auteurs tabuenca c 1 berard a 1 etablissement 1 fondation mederic alzheimer paris france presentateur tabuenca christine |
Programme d’interventions multi-domaines de prévention primaire de la maladie d’Alzheimer PREVALZ : expérimentation exploratoire à Montpellier
Thème: 20. Prévention de la maladie d’Alzheimer
Auteurs : TABUENCA C. (1), BERARD A. (1)
Présentateur : TABUENCA Christine
Etablissement : (1) FONDATION MEDERIC ALZHEIMER, Paris, FRANCE
But :
14 facteurs de risque modifiables de la maladie d’Alzheimer ont été identifiés et les contrôler permettrait en théorie de diminuer de 45% le nombre de personnes malades d’Alzheimer. Par ailleurs, retarder la survenue de la maladie de 5 ans permettrait de réduire le nombre de personnes malades de 41% et les coûts de 40%.
Méthode :
Le programme finlandais FINGER (Finnish Geriatric Intervention Study to Prevent Cognitive Impairment and Disability 2009-2014) a montré que la réalisation d’interventions multi-domaines (activité physique, alimentation, stimulation cognitive, prévention cardio-vasculaire et interactions sociales) chez des personnes de 60 à 77 ans, sans signe clinique de la maladie d’Alzheimer mais ayant un haut risque de survenue de la maladie pouvaient améliorer les performances cognitives de 25%, la mémorisation de 40%, la vitesse de traitement de l’information de 150%, les fonctions exécutives de + 83%, et réduisait les comorbidités de 60%.
L’objectif du programme PREVALZ (PREvention ALZheimer) est d’expérimenter en France une mise à jour de FINGER (intégration de la prise en charge d’une dépression, d’une perte de l’audition non ou mal compensée et d’une perte de la vision non ou mal compensée) adaptée au contexte français et s’appuyant sur des dispositifs déjà existants (centres de prévention, « mon Bilan Prévention »).
Afin de préparer ce programme de prévention primaire multicentrique, une expérimentation monocentrique sera mise en œuvre en 2025 à Montpellier auprès de 100 participants. Ces participants auront pour caractéristiques : avoir 60 ans ou +, sans signe clinique de maladie d’Alzheimer mais avec un haut risque de développer la maladie (score CAIDE ≥ 6 et/ou antécédents familiaux).
Résultats :
Selon leurs besoins définis lors d’un bilan de prévention, les participants pourront bénéficier de séances d’activité physique (adaptée) et/ou de nutrition (bilan diététique, ateliers cuisine) et/ou de stimulation cognitive dans la limite d’un pool flexible de 36 séances en global sur 6 mois. Tous les deux mois, un bilan motivationnel sera réalisé auprès des participants.
Discussion :
Le financement de l’expérimentation provient de la Fondation Médéric Alzheimer.
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les freins a linclusion des personnes agees dans la recherche clinique auteurs ramgobin y 1 chen y 1 etablissement 1 chu lille 59000 lille france presentateur ramgobin yecha |
Les freins à l’inclusion des personnes âgées dans la recherche clinique
Thème: 22. Autres
Auteurs : RAMGOBIN Y. (1), CHEN Y. (1)
Présentateur : RAMGOBIN Yecha
Etablissement : (1) CHU lille, 59000 - Lille, FRANCE
But :
La physiologie des personnes âgées diffère de celle des adultes jeunes. Néanmoins, la moyenne d’âge des patients inclus dans la recherche clinique dans la littérature actuelle est de 70 ans, ce qui ne reflète pas la population gériatrique. Nous nous sommes intéressés aux raisons de la sous-représentation des personnes âgées dans la recherche clinique. L’objectif principal de ce travail était l’identification des freins à l’inclusion des personnes âgées dans la recherche clinique en s’appuyant sur la phase d’inclusion de la cohorte COG-MOB au sein du centre mémoire des Bateliers.
Méthode :
Il s’agissait d’une étude mixte, d’une part quantitative en analysant les caractéristiques des patients inclus et non-inclus dans la cohorte COG-MOB et d’autre part qualitative à partir d’entretiens semi-dirigés des membres de l’équipe de recherche ayant participé à la cohorte COG-MOB. Pour la partie quantitative, nous avons comparé le groupe inclus et non inclus de, premièrement, la population dépistée comme potentiellement MCI, deuxièmement, la population diagnostiqué MCI de la population dépistée et troisièmement, la population MCI total. Pour la partie qualitative, un entretien semi-dirigé a été réalisé à l’aide d’une liste de questions rédigées. L’entretien a été enregistré en utilisant un dictaphone après avoir obtenu un consentement éclairé, écrit et signé, puis retranscrit en utilisant un logiciel, le speechtext.ai. Le texte a ensuite été relu et modifié pour recueillir des données brutes. Ces données brutes ont été analysées et des mots clé ont été extraits puis regroupés en thèmes.
Résultats :
Sur les 117 patients inclus dans notre étude, 74 personnes ont été dépistées dont 44 patients dépistées comme potentiellement éligibles. 18 étaient effectivement éligibles dont 8 étaient inclus dans la cohorte COG-MOB et les 26 autres patients n’étaient pas éligible. 7 patients des 30 patients de la population dépistée comme potentiellement non éligible ont été diagnostiqué MCI mais aucun ce ces patients n’ont été inclus. Des 43 patients non dépistés, 17 étaient diagnostiqués MCI dont 5 ont été inclus dans la cohorte COG-MOB. Il n’y a pas de différence significative retrouvé entre les groupe inclus et non-inclus. L’étude qualitative a permis d’identifier plusieurs thèmes en lien avec le protocole de l’étude, en lien avec l’organisation du service, en lien avec la personne et en lien avec un manque d’information. Mais également des pistes d’amélioration afin de pallier aux freins repérés. Les résultats sont concordants avec les données de la littérature.
Discussion :
Les résultats de notre étude a permis de repérer des freins à l’inclusion ainsi que des propositions ayant pour but de potentialiser l’inclusion des personnes âgées dans la recherche clinique non thérapeutique. Nous avons émis quatre pistes d’amélioration potentielles. Il faudra également mener des campagnes de promotion de recherche clinique auprès des personnes âgées pour lutter contre l’âgisme dans la recherche médicale ainsi que de réaliser une collaboration multidisciplinaire avec des études sociologiques, psychologique pour améliorer l’adhésion des patients inclus.
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35 milliards deuros par an pour la maladie dalzheimer ma modelisation economique des couts de la ma en france auteurs gagliardi g 1 bonnet n 1 schoentgen b 1 defontaines b 1 etablissement 1 association alois paris france presentateur gagliardi geoffroy |
35 Milliards d’euros par an pour la Maladie d’Alzheimer (MA) : Modélisation économique des coûts de la MA en France
Thème: 22. Autres
Auteurs : GAGLIARDI G. (1), BONNET N. (1), SCHOENTGEN B. (1), DÉFONTAINES B. (1)
Présentateur : GAGLIARDI Geoffroy
Etablissement : (1) Association Aloïs, Paris, FRANCE
But :
But. Le chiffrage officiel lié à la Maladie d’Alzheimer (MA) suggère que, en 2022, la France comptait 710450 patients, pour une dépense s’élevant annuellement à environ 2,3 milliards d’euros (Mds€). Ces chiffres sont cependant à remettre en question, sous-estimant probablement le nombre de patients comme les montants dépensés. Nous avons donc entrepris de réévaluer les coûts sociétaux liés à la MA en France.
Méthode :
Méthode. Le nombre de patient officiel ne prenant pas en compte le sous-diagnostic, nous avons appliqué un modèle de coût basé sur une estimation issue de la littérature, soit environ 1,2 million de patients en France. Les chiffres officiels ne prennent en compte que les dépenses liées aux patients et à la charge de l’État. Sur la base de chiffres gouvernementaux ou issus de la littérature, nous avons estimé les montants dépensés dans différents postes de coûts — i.e., frais médicaux, médico-sociaux à domiciles ou en institution, liés aux accidents ou aux aidants — et à la charge de différents financeurs, à savoir la Sécurité Sociale, mais aussi les Familles, Compagnies Privées ou encore les Conseils Généraux. Nous avons ensuite estimé un montant annuel global selon si le diagnostic était en moyenne réalisé précocement dans l’évolution de la pathologie, tardivement, ou entre les deux.
Résultats :
Résultats. Dans l’hypothèse où la France diagnostiquerait majoritairement les patients au début du stade modéré, notre modèle estime un coût sociétal annuel d’environ 35Mds€. Si l’on prend en compte seulement les dépenses liées à la Sécurité Sociale, ce montant s’élève à 17,2Mds€, soit 15Mds€ de plus que l’estimation officielle. Ramenés aux dépenses annuelles de santé en France par l’état, soit 187,6Mds€, quand l’État estime allouer 1,2% de son budget à la MA, notre modèle suggère une dépense à la charge de la Sécurité Sociale s’élevant plutôt à 9,1%. Notamment, notre modèle pose une dépense importante à la charge des Familles (i.e., 12,67Mds€), et dans une moindre mesure des Compagnies Privées et Conseils Généraux (i.e., respectivement 3,61 et 1,98Mds€). Même en se basant sur le nombre officiel de patients, le coût grimpe à 21Mds€, dont 10,23Mds€ à la charge de la Sécurité Sociale. Une des raisons de cet écart dans les chiffres imputables à ce financeur s’expliquent notamment par le fait que les données officielles n’intègrent que les dépenses directement liées à la pathologie et au patient, et n’intègrent en conséquence pas les aidants pourtant nécessairement affectés par la pathologie. Ces derniers représentent ainsi par exemple une dépense annuelle estimée à environ 4,8Mds€.
Discussion :
Discussion. L’État sous-estime fortement l’impact économique de la MA. Cet écart entre les estimations de l’État et notre modèle tient à ce qu’il se base sur un nombre sous-estimé de patients et ne prennent en compte qu’une part des dépenses. Ceci empêche ainsi toute anticipation structurelle. Or nous devons nous interroger sur l'avenir : comment réorganiser notre système de santé pour faire face à l'augmentation du nombre de patients, surtout à une époque où de nouvelles stratégies thérapeutiques émergent ? Il est essentiel de réorienter les politiques publiques vers le repérage et le diagnostic précoce, tout en offrant un soutien adéquat aux aidants. Cette étude constitue un premier repère économique solide qui devrait inciter à une réflexion approfondie et à des actions concrètes. Cette étude est un appel à l'action collaborative.
 Table 1. Répartition des estimations de coûts annuels en fonction du moment de survenue du diagnostic.
 Figure 1. Répartition des coûts estimés par principaux postes de dépense. |
validation d un test d efficience cognitive globale chez les personnes agees de 50 ans et plus ayant un bas niveau detude et ayant une maladie dalzheimer ou apparentee auteurs flety duprey j 1 2 ergis a 2 etablissement 1 centre d accueil et de soins hospitaliers de nanterre hopital max fourestier nanterre france 2 laboratoire memoire cerveau et cognition boulogne billancourt france presentateur flety duprey jeanne |
Validation d'un test d'efficience cognitive globale chez les personnes âgées de 50 ans, et plus, ayant un bas niveau d’étude et ayant une maladie d’Alzheimer ou apparentée
Thème: 22. Autres
Auteurs : FLETY DUPREY J. (1,2), ERGIS A. (2)
Présentateur : FLETY DUPREY Jeanne
Etablissement : (1) Centre d'Accueil et de Soins Hospitaliers de Nanterre - Hôpital Max Fourestier, Nanterre, FRANCE; (2) Laboratoire Mémoire, Cerveau et Cognition, Boulogne-Billancourt, FRANCE
But :
Selon le site officiel de l’illettrisme français, en 2018, 7% de la population était dans cette situation, soit environ 2 700 000 personnes vivant en France. Le terme bas niveau d’étude regroupe les personnes illettrées, analphabètes et celles avec un très faible niveau d’étude. Ces personnes de bas niveau d’étude présentent des différences de fontionnement cognitif avec les personnes de plus haut niveau. Dans cette recherche, nous nous intéressons aux personnes de 50 ans et plus atteints de la maladie d’Alzheimer (MA). En France, environ 1 000 000 de personnes de plus de 65 ans étaient touchées par la MA en 2020. Par conséquent, le depistage et la prise en charge des patients MA sont devenu un enjeu majeur de santé publique. Le test de depistage classiquement utilisé pour évaluer l’efficience cognitive globale est le Mini Mental Test Examination MMSE. Ce test est très sensible au niveau scolaire des personnes âgées car de nombreuses compétences, telles que la lecture, le comptage et l’écriture sont requises. Il était donc nécessaire de développer un test de repérage de troubles cognitifs plus adaptés aux personnes âgées de bas niveau d'études afin de ne pas les pénaliser et d'éviter les faux positif.
Méthode :
Dans cette étude nous avons proposé à 34 patients atteints de la MA non déprimés de passer le test classique d'efficience cognitive globale (MMSE) et le Test d'efficience globale (TEG.fr) élaboré par Ergis et Fabre dans le cadre du GRECO (en cours de publication), adapté aux individus de bas niveau d'études. Il évalue des fonctions suivantes : la mémoire épisodique, la mémoire de travail, l'attention, les fonctions exécutives, le langage oral, les capacités visuo-constructives, les capacités d'abstraction et l'orientation. Il ne requiert pas de maîtriser la lecture ni le calcul. Les patiebts ont été devisé en 2 groupes apparentés en âge en fontion de leur niveau d'étude patients : 1 groupe (n=23) avec un niveau d'étude inférieur ou égal au CEP (BNC), et 1 groupe (n=11) avec un niveau d'étude supérieur au CEP (HNC).
Résultats :
Les resultats préliminaire de cette recherche indiquent que le score global au TEG.fr des patients est légèrement supérieur à celui du MMSE quel que soit le niveau d'études. Dans le groupe BNC le score au TEG.fr est supérieur à celui obtenu au MMSE (19,71/30 vs 18,36/30). Dans le groupe HNC les scores aux deux tests sont similaires (20,77/30 vs 20,80/30).
Discussion :
Les premiers résultats montrent que les patients MA de bas niveau sont moins pénalisés par le test adapté TEG.fr, que par le MMSE. Par conséquent, il est important de poursuivre cette validation et de l'étendre à d'autres troubles neurocognitifs majeurs, afin de diminuer les risques diagnostics. Cette étude montre que le TEG.fr est plus adapté que le MMSE, et devrait permettre de diminuer les risques de faux positifs dans la démarche diagnostique.
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